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Journée mondiale de la biodiversité

Ce mercredi 22 mai 2024 a lieu la Journée internationale de la diversité biologique à laquelle la Communauté de Communes Carnelle Pays-de-France contribue.

La journée mondiale de la biodiversité a vu le jour à la suite de la Convention sur la diversité biologique, entrée en vigueur en 1993. Celle-ci a été jusqu’à présent approuvée par 196 états.

Cette journée a de nombreux objectifs tels que :

  • Défense la diversité biologique
  • Utilisation durable des ressources naturelles
  • Partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources
  • Encouragement des mesures pour aller vers un avenir durable

Qu’est-ce que la « biodiversité » ?

La biodiversité désigne l’ensemble des êtres vivants et des écosystèmes dans lesquels ils vivent. Ce terme comprend également les interactions des espèces entre elles et avec leurs milieux.

On considère que la biodiversité est constituée de trois niveaux :

  • La diversité des espèces: Près de 1,75 million d’espèces différentes ont été identifiées : animaux, végétaux, champignons et micro-organismes (virus, bactéries, etc.). 
  • La diversité génétique: Variété des gènes au sein d’une même espèce. Elle s’observe par des variations physiques caractéristiques de chaque individu : couleur des yeux, taille, poids.
  • La diversité des écosystèmes: Existence d’une multitude de milieux dans lesquels les organismes vivants évoluent (forêt, désert, océan, marais, rivière, forêt tropicale, montagne, etc.)

Quels sont les bienfaits de la biodiversité ?

Dans chacune de nos activités, nous interagissons avec les écosystèmes et les autres espèces : pour satisfaire nos besoins vitaux, à savoir se nourrir, se soigner, se loger, se déplacer, travailler, produire ou se divertir. La biodiversité est donc essentielle, puisque celle-ci répond directement aux besoins primaires de l’Homme en apportant oxygène, nourriture et eau potable. Elle contribue également au développement des activités humaines en fournissant matières premières et énergies.

En plus d’être un formidable réservoir pour l’Homme, elle protège aussi des risques environnementaux. Par exemple, la préservation et la restauration de prairies inondables permettent de diminuer l’impact des inondations en absorbant l’eau. Ce surplus d’eau alimente par la suite les nappes souterraines et pourra être utilisé lors de période de sécheresse.

Quelle est la situation actuelle ?

Malgré cette richesse de notre patrimoine naturel, la biodiversité est de plus en plus menacée. En interagissant, nous lui imposons aussi des pressions que ces espèces et ces écosystèmes ne peuvent plus supporter.  Ces pressions sont exercées sur les écosystèmes de notre territoire, mais aussi dans le reste du monde. En effet, compte tenu de son niveau de consommation élevé, de la croissance démographique et de l’insuffisance de matières premières sur son territoire, la France importe des matières premières issues d’autres régions du monde. En utilisant ces dernières, elle exerce aussi une pression sur ces écosystèmes.

Selon l’Observatoire national de la biodiversité, 18% des espèces ont disparu et 78% des habitats sont dans un état de conservation défavorable. Cette érosion de la biodiversité s’explique notamment par la pratique de certaines activités humaines : agriculture intensive et épandages massifs de produits phytosanitaires, pêche intensive et élevage industriel, chasse d’espèces protégées, déforestation, etc… 

Destinée à mieux connaître et faire connaître l’état de la biodiversité et ses multiples valeurs, l’évaluation française des écosystèmes et des services écosystémiques, dite Efese, est une plateforme entre science, décision et société. Son objectif est d’en renforcer la prise en compte dans les politiques publiques et les décisions privées en France.

Qui sont les acteurs du territoire ?

Créé en 2004, le Parc naturel régional Oise Pays de France compte désormais depuis le 18 janvier 2021, 70 communes de l’Oise et du Val d’Oise. En effet, de nombreuses communes situé sur le territoire de la C3PF en font parties telles que Châtenay-en-France, Asnières-sur-Oise, Belloy-en-France, Lassy, Luzarches, Chaumontel, Maffliers, Mareil-en-France, Saint-Martin-du-Tertre, Viarmes, Villiers-le-Sec, Bellefontaine, Seugy et Jagny-sous-Bois. 
C’est un territoire habité et vivant dont les richesses naturelles, culturelles et humaines sont notoires mais fragiles.

De ce fait, le PNR agit pour cette biodiversité en préservant et restaurant les corridors écologiques, en identifiant les espèces remarquables du territoire, en agissant en faveur des polinisateurs, en mettant en place un réseau de sites écologiques Natura 2000…

Depuis sa création en 1912, la LPO œuvre au quotidien pour la protection de la nature, en menant trois grandes missions : la connaissance et la conservation de la biodiversité ; la préservation et la gestion des espaces naturels ; l’éducation à l’environnement et la mobilisation de la société.

Ouvert en septembre 2021, Picardie Faune Sauvage est un centre de soins pour la faune sauvage (seaux et mammifères) situé à Boissy-Fresnoy dans l’Oise (60) mais qui agit sur le territoire de la C3PF.

Leurs missions sont :
– Soigner et réhabiliter les animaux sauvages en détresse
– Manipuler les animaux un minimum pour qu’ils restent sauvages.
– Relâcher les animaux aussi vite que possible dans leur milieu naturel.

Que fait l’intercommunalité ?

La Communauté de Communes Carnelle Pays-de-France s’engage dans cette volonté de préservation de la biodiversité.

En effet, elle contribue à l’entretien des forêts domaniales présentes sur son territoire en finançant les frais d’entretien et d’aménagement de ces dernières (https://carnelle-pays-de-france.fr/actualites/journee-mondiale-des-forets/).

Des actions sont menées par le Parc naturel régional Oise – Pays de France et par les collectivités du territoire pour aménager et entretenir des corridors écologiques (Trame Verte et Bleue) qui assurent les connexions entre les milieux naturels, qu’ils soient vastes (comme les forêts ou les cours d’eau sur notre territoire) ou de plus petite taille comme les haies, les bois et bosquets, les jardins, les alignements d’arbres, les mares. Ils permettent ainsi aux espèces de se déplacer et offrent les conditions favorables à l’accomplissement de leur cycle de vie.
Carte des composantes de la trame verte et bleue extrait du Schéma Régional de Cohérence Ecologique d’IDF.

Le territoire de la C3PF possède de nombreuses ruches au sein de ses communes. On compte, 10 ruches à Mareil-en-France, 30 ruches à Baillet-en-France, 6 à Saint-Martin-du-Tertre, 10 à Épinay-Champlâtreux et quelques-unes à Seugy. Elle souhaite également installer des ruches au sein de son siège social au Domaine de la Motte à Luzarches et dans d’autres communes de son territoire telles que Villiers-le-Sec ou Bellefontaine.

Il est à noter qu’elle s’occupe aussi de la réhabilitation de la mare de Villiers-Le-Sec afin d’améliorer la qualité de l’eau et le volume de stockage de la mare, la capacité d’accueil (faune et microfaune), renforcer les ambiances paysagères ou encore offrir un espace de détente et de relaxation (https://carnelle-pays-de-france.fr/non-classe/journee-mondiale-des-zones-humides/).

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