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Le Pôle Culturel a aimé – Le Magicien d’Oz, de Maude Royer

Dans chaque numéro de sa newsletter, le Pôle Culturel de la Communauté de Communes Carnelle Pays-de-France vous propose un titre coup de coeur, issu d’une lecture d’un de nos agents ou du Cercle de Lecture de Luzarches.

À l’occasion de la sortie du film Wicked au cinéma (en décembre 2024), découvrez le coup de coeur d’Amélie, Le Magicien d’Oz de Maude Royer qui réécrit la fameuse histoire dans une version horrifique, accessible à partir de 18 ans.

Notre réseau de bibliothèques a récemment acquis la collection Contes Interdits aux éditions Contre-Dires. Les célèbres histoires de notre enfance y sont revisitées dans des versions terrifiantes dans lesquelles nos personnages favoris ne sont pas aussi sympathiques que dans les récits originaux…

Pour public averti et à ne pas mettre dans n’importe quelles mains, Le Magicien d’Oz, de Maude ROYER, est un thriller qui nous plonge dans la vie de Dorothy, une jeune adulte de 19 ans, enceinte de quelques mois et qui souffre d’oniomanie : c’est une acheteuse compulsive avec une obsession dévorante pour les souliers lui permettant d’aller « mieux ».

Malheureusement, en quelques pages, sa vie bascule. Enfant perdu, meurtres, mensonges, non-dits… visitez les rues de Montréal et priez pour ne pas tomber sur le tueur !

J’ai particulièrement apprécié l’enquête policière qui arrive à nous tenir tout le long du livre jusqu’au dénouement final.
Plus ou moins dérangeants, plus ou moins sombres, ces contes interdits sont étonnants et détonants !

Résumé du livre :

Une femme déboussolée, que la cruauté de la vie fait trébucher hors de sa route. Des militants fanatiques, cachés derrière des masques grimaçants et dont les slogans s’inscrivent en rouge sang. Un imposteur au charme magnétique, aux si nombreux visages que lui-même ne sait plus distinguer le vrai des faux.

Des cadavres profanés et des organes éparpillés aux quatre coins de la ville, qui font courir les enquêteurs dans des directions opposées. Un cauchemar sans fin, dont certains ne s’éveilleront jamais. Publié en 1900, Le Magicien d’Oz se voulait un conte de fées moderne, duquel chagrins et cauchemars étaient bannis. En 1928, il fut censuré sous prétexte qu’il propageait des idéaux malsains et impies en mettant en scène des personnages de femmes fortes dans des rôles de meneuses.
Un siècle plus tard, que reprochera-t-on à cette version du conte, qui n’est bel et bien que chagrins
et cauchemars ?

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